Pluralité

De Sémanticlopédie
Révision datée du 7 juillet 2006 à 15:32 par Wikifieur (discussion | contributions)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Aller à : navigation, rechercher
par Alda Mari

Définition

Il existe deux acceptions du terme « pluralité » :

1. Définition mathématique stricte
2. Enumération des phénomènes qui font appel à une pluralité au sens strict

Définition mathématique

Cette définition remonte à Higginbotham (nous traduisons, p. 99) :

« …la dénotation d’un NP pluriel est un objet ressemblant à un ensemble (angl. set-like objects), que nous appelons « pluralité ». On dit qu’une pluralité a des « membres » (ou, de manière équivalente des « éléments ») et on admet d’une pluralité est « composée » des ses membres de telle sorte que deux pluralités avec les mêmes membres sont les mêmes… »

Le principe de « composition » affirme qu’un tout dépend à la fois de ses parties et de la manière dont celles-ci sont assemblées. Cette définition considère une pluralité comme la somme de ses membres, sans considérer les relations qu’ils entretiennent. C’est pourquoi on dit qu’elle est « composée » de ses membres.

Cette idée centrale a été maintenue dans la plupart des modèles développés depuis, qu’ils soient d’orientation ensembliste (voir théorie des ensembles), méreologique ou algébrique.

Cette définition, cependant, ne semble pas appropriée pour tous les cas. Des GN pluriels peuvent tantôt dénoter des sommes (pluralités au sens strict de la définition), tantôt des groupes. La notion de groupe est caractérisée selon certains auteurs par le fait qu’il existe des relations particulières entre les membres. De cette manière, une pluralité au sens strict ne correspond pas à la notion de groupe (voir groupe).

Du moment que les théories des « pluralités » prennent en compte les GN pluriels dénotant des groupes, elles considèrent aussi les GN singuliers qui renvoient à des collectivités (comité, choeur, assemblée …). C’est ainsi que ce terme a perdu de sa technicité, pour renvoyer plutôt à un ensemble de phénomènes.

Enfin, on considère aujourd’hui non seulement les GN pluriels, mais aussi les prédicats verbaux et adjectivaux qui dénotent des groupes (se rencontrer, se réunir, être nombreux …)

Définition par énumération

On utilise ce terme pour faire référence aux phénomènes qui font appel à une quantité d’individus supérieure à #1, sans nécessairement invoquer par ce terme une théorie mathématique particulière.

Les phénomènes que l’on peut labelliser comme relevant d’une théorie de la pluralité sont :

- La distributivité

(1) Les enfants chantent
-- > chacun des enfants chante ou,

- La collectivité

(2) Les enfants chantent ensemble
(3) Marie chante avec Jean
(4) Le choeur chante
(5) Les enfants se rencontrent

- La réciprocité

(6) Les enfants se regardent (les uns les autres)

Indirectement, en vertu des ressemblances entre les noms pluriels et les noms massifs, on étend les modèles pour les GNs pluriels aux GN massifs (voir massif / comptable)

Ces phénomènes sont tous caractérisés par le fait qu’il existe soit un groupe nominal, verbal ou adjectiva pluriel ou dénotant un objet composé de plus qu’un membre.

Phénomènes linguistiques

Page en cours de rédaction
Fairytale waring.png En cours de rédaction
Cet article est actuellement en cours de rédaction par son auteur. Veuillez en tenir compte à la lecture.