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Un nom commun au pluriel dénote un ensemble d'individus pluriels. L'article défini, qu'il se
 
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De nombreux auteurs (entre autres Chierchia (1998), Kleiber (1990)) ont rapproché le défini
 
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auquel cas l’adverbe modifie le prédicat (cf. (16)) ou si (ii) le GN est un GN non référentiel
 
auquel cas l’adverbe modifie le prédicat (cf. (16)) ou si (ii) le GN est un GN non référentiel
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quantificationnel quand il est associé à un adverbe de quantification (''les… toujours'' ayant le
 
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sens de ''tous les'', ''les… rarement'' signifiant ''peu de…'') alors que le défini singulier est toujours
 
sens de ''tous les'', ''les… rarement'' signifiant ''peu de…'') alors que le défini singulier est toujours

Version actuelle datée du 25 août 2006 à 11:18


par Claire Beyssade


Carlson et l’analyse des pluriels nus

C’est à Carlson que l’on doit l’idée qu’un groupe nominal peut dénoter non pas un individu particulier, comme Jean ou Marie, mais une espèce. C’est dans son article de 1977 qui porte sur l’analyse des pluriels nus de l’anglais, i.e. des noms communs employés sans déterminant et notés BNP pour bare noun phrase) qu’il forge ce concept, très largement repris par la suite. Son idée est la suivante : on pourrait croire que les pluriels nus anglais sont ambigus et servent à exprimer soit le pluriel de a(n) (cf. (1)a), soit la généricité (cf. (1)b).

(1) a. He threw oranges to Alice Il a jeté des oranges à Alice
b. Dogs bark Les chiens aboient

Mais soutenir que les BNP sont intrinsèquement ambigus, c’est occulter un fait important : selon le contexte, un BNP est interprété soit comme un existentiel, soit comme un générique, mais les vrais cas d’ambiguïté n’existent quasiment pas.

(2) a. Dogs bark générique non ambigu
b. Alice personally knows actresses existentiel non ambigu
‘Alice connait personnellement des actrices’
c. Dinosaurs ate kelp ambigu
‘Les dinosaures mangeaient du varech’

Même si (2)c est ambigu, il n’y a aucune raison de dire que l’ambiguïté vient du BNP, car l’ambiguïté demeure quand on remplace dinosaurs par un nom propre comme Maxwell :

(3) Maxwell ate kelp ambigu

L’ambiguité de (2)c comme celle de (3) vient en fait du prédicat1 qu’on peut interpréter comme décrivant soit une habitude soit un événement particulier. (2)c et (3) ouvrent la possibilité de deux lectures, une lecture habituelle vs. une lecture événementielle. Carlson propose une analyse unifiée des BNP et il fait dériver l’interprétation existentielle de la présence dans le prédicat lui-même d’une quantification existentielle. Il distingue donc deux classes de prédicats, selon que le prédicat sélectionne un individu, comme en (4) a et b, ou une tranche spatio-temporelle d’individu (a stage of individual), comme en (4) a’ et b’.

(4) a. Dogs run Les chiens courent
a’. Dogs are running Des chiens courent
b. John is clever John est intelligent
b’. John is drunk John est saoul

Cela se retrouve dans les Formes Logiques. Quand le prédicat P sélectionne une tranche temporelle d’individu, il est associé à une formule qui comporte un quantificateur existentiel (λx ∃y [R(y,x) & P(y)]), et la phrase est alors interprétée existentiellement. R est un prédicat binaire, R(y,x) signifie que y est une réalisation de x, c-à-d une instance de l'espèce x si x dénote une espèce ou une tranche spatio-temporelle de l'individu x, si x dénote un individu. (5)c est donc vrai s’il existe une réalisation y de l’espèce d, i.e. de l'espèce chien, qui court ; et (6)c s’il existe une instance y de John, i.e. une tranche spatio-temporelle de John, qui est saoule. Si au contraire le prédicat sélectionne un individu et non une tranche spatiotemporelle d’individu, alors la phrase est soit générique (cf. (5)b) soit habituelle ou dispositionnelle (cf. (6)b).

(5) a. Dogs : λPP(d) a'. Run : λx run(x) a". is running : λx ∃y [R(y,x) & run(y)]
b. Dogs run : λPP(d) (λx run(x)) = λx run(x) (d) = run(d)
c. Dogs are running : λPP(d) λx ∃y [R(y,x) & run(y)] =

λx ∃y [R(y,x) & run(y)] (d) = ∃y [R(y,d) & run(y)]

(6) a. John : λPP(j)
a'. Be clever : C a". be drunk : λx ∃y [R(y,x) & drunk(y)]
b. John is intelligent : λPP(j) C = C(j)
c. John is drunk : λPP(j) λx ∃y [R(y,x) & drunk’(y)] = ∃y [R(y,j) & drunk’(y)]

Dans tous les cas, Carlson propose donc d’analyser les BNP de l’anglais comme des noms propres d’espèce. Le parallèle entre le nom propre John et le nom d'espèce dogs apparaît dans la formalisation, puisqu'à ces deux expressions on associe une constante, respectivement j et d, et qu'on reprend à Montague (1970) et Partee (1987) l'idée qu'un nom propre peut monter de type et être analysé comme un ensemble de propriétés, l'ensemble des propriétés qui le caractérisent (cf. (5)a et (6)a).

Quand la phrase reçoit une interprétation existentielle, le quantificateur existentiel n’a donc pas son origine dans le groupe nominal, mais dans le prédicat.

L’idée que les noms peuvent dénoter des espèces a ensuite été très largement reprise, en particulier par Chierchia (1998), Krifka (2001) ou Dayal (2004). On peut résumer les principales différences entre ces auteurs comme suit. Pour Carlson, les pluriels nus fonctionnent comme des noms propres d’espèce. Le nom propre n’est pas analysé ni analysable : Carlson ne dit rien de la contribution de la marque de pluriel dans les pluriels nus. L’analyse que propose Chierchia s’inscrit dans la continuïté de celle de Carslon dans la mesure où, pour lui-aussi, les pluriels nus ne sont pas ambigus mais dénotent toujours des espèces. Mais, à la différence de Carslon, il précise le rapport entre espèce et pluralité. Krifka pour sa part n’opte pas pour une analyse unifiée des pluriels nus de l’anglais. Quant à Dayal, elle adopte une position plus radicale et postule que tout nom commun est systématiquement ambigu et peut référer soit à une propriété d’individu (i.e. à un ensemble d’individus), soit à une propriété d’espèce (i.e. à un ensemble d’espèces).


Les espèces dans l’ontologie : espèce, pluralités, propriétés.

On considère généralement, à la suite de Link (1983) et Landman (1989), qu’à côté des individus singuliers (points blancs sur la figure 1) on trouve des individus pluriels (points noirs sur la figure 1), qu’on peut représenter comme des ensembles ou comme des sommes (notées par <math>\oplus</math>). On les représente classiquement par une structure de treillis. Le domaine est ordonné par la relation d’ordre ≤ : a ≤ a ⊕ b

Figure 1

Un nom commun au singulier dénote une propriété, i.e. un ensemble d'individus singuliers. Un nom commun au pluriel dénote un ensemble d'individus pluriels. L'article défini, qu'il se combine avec un nom au singulier ou au pluriel, correspond à l’opérateur de maximalisation iota (℩), qui sert à sélectionner le plus grand des éléments de l'ensemble dénoté par le nom.

(7) ℩X = le plus grand élément de X s'il existe
Les enfants = ℩Enfants = la somme maximale des enfants ou l'ensemble de tous les enfants
L'enfant = ℩Enfant n'est défini que s'il y a un seul enfant dans l'univers du discours

L'opérateur iota appliqué à un N pluriel permet toujours de désigner un élément, le sommet du treillis, la somme maximale des éléments qui vérifient N.

Il semble naturel d’identifier, dans un monde donné, une espèce avec la totalité de ses réalisations, ou, en d’autres termes, avec la somme maximale des individus qui vérifient N. Une espèce peut n’avoir aucune réalisation dans certains mondes (c’est le cas des dodos dans notre monde) et des réalisations différentes dans différents mondes. Pour préciser le rapport entre espèce et propriété, Chierchia définit deux opérateurs, up et down notés respectivement et . L’opérateur est un iota intensionnel : P = ^℩P = λw Pw. Il fait correspondre, dans chaque monde donné, l’espèce P à la somme maximale des instances de P.

(8) Si CHIEN (ou plus précisément, λw CHIENw) est la propriété d'être un chien, alors

CHIEN est l'espèce correspondante.

Inversement, si d est l'espèce chien, alors d est la propriété d'être un chien.

On peut voir les espèces et les propriétés plurielles comme deux façons différentes de conditionner la même information. Mais Chierchia insiste sur le fait que les espèces sont des individus (de type e) et non pas des propriétés. Les espèces sont en quelque sorte la nominalisation de la propriété correspondante.

Les GN qui réfèrent à une espèce

Les langues offrent différents moyens de faire référence à une espèce.

(9) a. Ralphus cucullatus became extinct in the 17th century
Le Ralphus cucullatus a disparu au 17ième siècle
b. Dogs bark b'. Les chiens aboient
c. The tiger roars c'. Le tigre feule

On peut tout simplement nommer l’espèce par son nom, comme en (9)a : Ralphus cucullatus est un nom propre d’espèce. On peut aussi employer un pluriel nu comme dans l’exemple anglais (9)b, ou un défini pluriel en français ((9)b'). Enfin, on peut utiliser, en français comme en anglais, un défini singulier (cf. (9)c-c'). Le défini singulier est toutefois beaucoup plus contraint que le défini pluriel français et que le pluriel nu anglais. On a observé en particulier que le défini singulier n’est jamais adéquat dans les phrases épisodiques (10) et qu’il n’est compatible qu’avec ce qu’on appelle dans la littérature des classes bien établies. Les classes bien établies ne se réduisent pas aux espèces biologiques, mais intègrent les artefacts comme les chaises et des complexes nominaux lexicalisés. Le contraste entre (11)b et (11)c est le signe que les bouteilles vertes, à la différence des bouteilles de coca, ne forment pas une classe bien établie.

(10) * The tiger is roaring in the zoo
(11) a. Les bouteilles vertes/ les bouteilles de Coca ont le goulot étroit
b. La bouteille de Coca a le goulot étroit
c. ?? La bouteille verte a le goulot étroit

De nombreux auteurs (entre autres Chierchia (1998), Kleiber (1990)) ont rapproché le défini singulier générique d’un nom de masse : en massifiant le nom, on efface les réalisations individuelles de l’espèce, et on explique l’impossibilité de (12) par exemple.

(12) * Le tigre est trois / nombreux

Propriétés des noms d’espèces

Propriétés positives

La propriété qui caractérise les espèces et les différencie des individus particuliers, c’est la discontinuïté : les espèces peuvent avoir, à un moment donné du temps, plusieurs réalisations en des lieux différents. Ainsi par exemple, en ce moment précis, l'espèce chien présente plusieurs réalisations différentes en des lieux différents : on trouve en effet des chiens aussi bien en Europe qu'en Amérique. En revanche, à un moment donné du temps, un individu particulier (comme Jean) ne peut se trouver que dans un seul lieu.

On sait qu’il existe dans les langues des prédicats qui ne peuvent se combiner qu’avec un argument qui dénote une espèce. C’est le cas par exemple de disparaître de la surface de la terre, être découvert en français, et de become extinct ou invent en anglais. On peut aussi ajouter les prédicats comme présenter des sous-espèces, exister en différentes tailles, être de différentes sortes... qui rendent compte du fait qu’une espèce est en général divisible en sous-espèces. Il existe cependant des espèces sans sous-espèces : ce sont celles qui se trouvent au niveau inférieur d'une taxonomie.

Enfin, c’est le pronom ça (par opposition à il) qui sert d’anaphore à un GN dénotant une espèce. Cependant, l’emploi de ça est souvent un peu relâché pour anaphoriser des référents humains.

(13) a. Un chien, (ça / *il) aboie
b. Un enfant malade, (?ça/ *il) cause des soucis

Propriétés négatives

Les GN qui dénotent des espèces ne peuvent pas être quantifiés, sauf si le N est interprété de façon taxonomique, c-à-d que le nom N réfère à une sous-espèce de N. Ainsi (14) signifie que deux sous-espèces de chiens (et non pas deux chiens particuliers) sont en voie de disparition.

(14) a. Deux chiens sont en voie de disparition : le labrador et le berger des Pyrénées

De la même façon, les phrases comportant un GN référant à une espèce ne sont compatibles avec en général que si le prédicat n’est pas un prédicat essentiel ou définitoire de l’espèce : tous les hyperonymes de l’espèce sont donc exclus.

(15) a. * Les lions sont en général des mammifères
a’. * Le lion est en général un mammifère
b. Les lions vivent en général une vingtaine d’années
b’. Le lion vit en général une vingtaine d’années

Quant aux adverbes de quantification comme souvent, toujours ou rarement, ils ne sont compatibles avec un GN dénotant une espèce que si (i) le prédicat de la phrase est s-level, auquel cas l’adverbe modifie le prédicat (cf. (16)) ou si (ii) le GN est un GN non référentiel (i.e. indéfini (comme en (17)a) ou quantifié comme ne (17)b. Le défini pluriel est quantificationnel quand il est associé à un adverbe de quantification (les… toujours ayant le sens de tous les, les… rarement signifiant peu de…) alors que le défini singulier est toujours référentiel, ce qui explique le ? devant (17)c. Le défini singulier réfère à l'espèce en tant qu'unité, ce qui rend difficile l'accès aux réalisations de l'espèce, et par conséquent aussi la présence d’adverbes de quantification.

(16) a. Les chats sont souvent malades
b. Le chat est souvent malade
(17) a. Un chat est rarement intelligent
b. Les chats sont rarement intelligents
c. ? Le chat est rarement intelligent

(16)a -b sont associés aux Formes Logiques (18)a-b, et (17)a-b sont associés aux Formes Logiques (19)a-b. HAB est un opérateur qui créée un prédicat complexe, ici dispositionnel, à partir d'un prédicat simple, on utilise l'indice k pour typer les constantes qui réfèrent à des espèces et on a recours à des formules tripartites en (18) car la logique des prédicats ne permet pas de rendre compte des quantificateurs comme peu de ou la plupart des.

(18) a. λx (x HAB-malades) (les chatsk)
b. λx (x HAB-malade) (le chatk)
(19) a. PEU x (chat (x)) [x est intelligent]
b. PEU x (R (x, les chatsk) [x est intelligent]

Enfin, on peut remarquer que le défini singulier associé à un nom qui dénote une espèce est exclu des contextes prescriptifs, à la différence du défini pluriel. On peut s’appuyer sur ce genre de contraste pour dire que le défini singulier réfère directement à l’espèce, alors que le défini pluriel en français et le pluriel nu en anglais n’y réfèrent qu’indirectement, au travers de la somme maximale de ses réalisations.

(20) a. Les jeunes filles ne doivent pas se comporter ainsi / ne se comportent pas ainsi
b. * La jeune fille ne doit pas se comporter ainsi / ne se comporte pas ainsi

Notes

Merci à Patrick Saint-Dizier pour sa relecture.

1 Le terme prédicat est compris comme faisant référence à l'analyse des phrases en Sujet-Prédicat. Prédicat n'est donc pas associé au verbe de la phrase, mais au groupe verbal. Que le verbe soit transitif ou intransitif, dans tous les cas, le prédicat de la phrase est associé à une formule, qu'on peut noter P(x), éventuellement complexe, mais ne comportant qu'une variable libre, x, celle qui sera instanciée par le sujet. Se reporter à la fiche argument pour plus de détail.


Références

Textes fondamentaux

Carlson, G. N. & F. J. Pelletier (eds.). 1995. The Generic Book. The University of Chicago Press, Chicago.

Carlson, G. N. 1977. A unified analysis of the English bare plural. Linguistics and Philosophy 1, 413-457.

Chierchia, G. 1998. Reference to kinds across languages. Natural Language Semantics 6, 339-405.

Krifka, M. et alii. 1995. Genericity: an introduction. In G. N. Carlson & F. J. Pelletier (eds.).

Krifka, M., 2004. Bare NPs: Kind-referring, Indefinites, Both or Neither ?, Proceedings of SALT XIII, University of Washington, Seattle. Edited R. B. Young & Y. Zhou, CLC Publications, Cornell.

Autres lectures

Beyssade, C. à paraître. Les définis génériques en français : nom d’espèces ou sommes maximales, dans Carmen Dobrovie-Sorin (ed.), Noms nus et généricité, PUV.

Burton-Roberts, N. 1977. Generic sentences and analyticity. Studies in Language 1, 155-196.

Carlson, G. N. 1977b. Reference to kinds in English. Ph.D. dissertation, University of Massachusetts.

Carlson, G. N. 1989. On the semantic composition of English generic sentences. In G. Chierchia, B. H. Partee & R. Turner (eds.), volume II, 167-191.

Corblin, F. & H. de Swart (eds.). 2004. Handbook of French Semantics. CSLI, Stanford.

Dayal, V. 2004. Number Marking and (In)Definiteness in Kind Terms. Linguistics and Philosophy 27: 393-450.

Dobrovie-Sorin, C. & B. Laca. 1998. La généricité entre la référence à l'espèce et la quantification générique. In P. Sauzet (ed.), 163-177.

Dobrovie-Sorin, C. & B. Laca. 2003. Les noms sans déterminant dans les langues romanes. In D. Godard (ed.).

Georges KLEIBER, L’article "Le" générique. La généricité sur le mode massif, Genève, Droz, 1990.

Kleiber, G. & H. Lazzaro, 1987, Qu’est-ce qu’un syntagme nominal générique ? ou les carottes qui poussent ici sont plus grosses que les autres, in Kleiber (ed.), Rencontre(s) avec la généricité, Klincksieck, 73-111.

Kleiber, G. ; Laca, B. ; Tasmovski, L. (eds), 2001. Typologie des groupes nominaux, Presses Universitaires de Rennes.

Kratzer, A. 1995. Stage-level and individual-level predicates. In G. N. Carlson & F. J. Pelletier (eds.), 125-175.

Krifka, M. 1995. Focus and the interpretation of generic sentences. In G. N. Carlson & F. J. Pelletier (eds.), 238-264.

Krifka, M., 2001, Kinds of kind reference, Workshop on Genericity, Universität Köln, November 10, 2001, http://amor.rz.hu-berlin.de/˜h2816i3x.

Zamparelli, R. 2002. Definite and Bare Kind-denoting Noun Phrases, in C. Beyssade, R. Bok-Bennema, F. Drijkoningen & P. Monachesi (eds), Romance Languages and Linguistic Theory 2000; selected papers from `Going Romance' 2000, John Benjamins Publishing Company, Amsterdam/Philadelphia, pp. 305-342.

Renvois

Mots clés 
type e vs type (e,t), généricité, pluriels nus, montée de type.
Renvois possibles 
généricité, pluralité, collectif vs distributif, existentielles, argument, s-level vs i-level.


Fiche revue le 14 septembre 2005